Thomas Dutronc en concert unique à Berlin !

« Le ciel est gris, les gens aigris, je suis pressé, je suis stressé, j’aime plus Paris… ». Non seulement vous avez déjà entendu, aimé, fredonné, chanté cette chanson, mais elle prendra sans doute une résonnance bien particulière pour nous autres Berlinois en l’écoutant à l’Imperial Club de Berlin, le 23 mai prochain. Thomas Dutronc, auteur, chanteur, guitariste hors pair, digne héritier de ses parents (les inénarrables Jacques Dutronc et Francois Hardy), mais surtout des grands maîtres de la guitare manouche, et d’une tradition parolière française alliant poésie de Brassens et humour de Bobby Lapointe viendra interpréter ses chansons (« Comme un manouche comme guitare », « Demain », « J’aime plus Paris », «Les frites bordel »,…) à Berlin.

Faut-il vraiment présenter Thomas Dutronc ? Que l’on vous dise qu’il sera en concert devrait suffire à vous décider d’aller le voir ! Néanmoins, et pour ceux qui douteraient, voici tout de même une petite présentation de l’artiste.

Thomas Dutronc a réussi le plus improbable des parcours: être « fils de » et construire avec simplicité, générosité, et un immense talent reconnu par ses pairs (victoires de la musique) et par le public (disque d’or) un début de carrière qu’on espère la plus longue possible. Thomas Dutronc est de ces artistes récents que l’on aimerait qu’il accompagne nos vies de ses textes décalés, drôles, élégants et souvent émouvants, auxquels s’ajoutent une virtuosité musicale issue de sa passion du jazz manouche et d’un travail auprès des plus grands héritiers de Django Reinhardt.

Ce que vous ne savez pas, c’est qu’avant ces tubes qui l’ont révélé au grand public, le jeune Thomas n’a découvert la guitare qu’à 18 ans seulement, avant de faire ses gammes en côtoyant les meilleurs musiciens de jazz manouche du marché des puces de St Ouen. Il a ensuite collaboré avec Henri Salvador (lui écrivant l’admirable Mademoiselle), avec M (Matthieu Chédid) pour des musiques de films (dont l’excellent dessin animé Les Triplettes de Belleville), a également composé pour le chanteur Jacno, et bien sûr collaboré au dernier album de sa mère (on parle d’ailleurs d’un possible disque en duo avec son père d’ici peu…). En 2007, il sort donc enfin son premier album (Comme un manouche sans guitare) en tant qu’auteur-compositeur interprète de chansons immédiatement remarquées par leur humour, l’affichage d’une voix douce (très proche de son père), et des airs entrainants. Bref, un mélange rafraîchissant qui a rapidement trouvé un public enchanté. Son deuxième album (Silence on tourne en rond) sort en 2011, et offre à nouveau une verve et une fraicheur salutaires au milieu des habituelles rengaines déprimantes parisianistes dont la scène musicale française nous a habitué depuis quelques temps.

TICKETS EN VENTE ICI

Laisser un commentaire