
Eva est un film réalisé par Benoît Jacquot sorti en avant première lors de la Berlinale 2018 et sur grand écran en France à partir du 7 mars 2018.
Il s’agit de l’adaptation du roman Eva (1945) de James Hadley Chase. Ce roman avait déjà été porté au cinéma en 1962 par Joseph Losey sous le titre d’Eva avec Jeanne Moreau.
C’est l’histoire d’un imposteur…
Bertrand (Gaspard Ulliel) offre ses services à un vieil écrivain pour lequel il accepte de se prostituer. Quand celui-ci a un malaise dans sa baignoire, Bertrand décide de le laisser mourir. Il lui vole son dernier manuscrit, « Mot de Passe » et le publie sous son propre nom.
Devenu un auteur dramatique célèbre, les débuts de ses soucis commencent lorsqu’on exige de lui une suite à son premier succès. Pour l’aider à écrire une nouvelle pièce, sa petite amie lui prête son chalet à la montagne, près d’Annecy.
… qui rencontre une prostituée
C’est ici que Bertrand rencontre la prostituée Eva (Isabelle Huppert) qui le séduit immédiatement. Ses nombreuses rencontres avec celle-ci lui fournissent matière pour une ébauche de pièce médiocre. Régis (Richard Berry), directeur de théâtre, se désespère de lire la nouvelle pièce de Bertrand.
Alors qu’il semblait avoir compris le petit jeu mesquin de Bertrand, sur lequel il commence à douter quant à la paternité de « Mot de Passe », celui-ci est enchanté lorsqu’il apprend que Bertrand se prostitue et décide d’aller lui-même à la rencontrer d’Eva.
Les débauches de Bertrand entrainent progressivement des catastrophes aux conséquences irréversibles…
Petite critique personnelle
J’ai été personnellement très déçue par ce film. Cela tient d’abord au scénario, que j’ai trouvé fade et emprunt d’air de déjà-vu. La trame principale du film m’a faite penser à un Pretty Woman (film américain réalisé par Garry Marshall et sorti en 1990) dont on aurait terni l’action et tiré un trait sur l’éclat du jeu des acteurs.
En effet, Isabelle Huppert m’est apparue peu convaincante et dénuée de charme dans son rôle de femme fatale contemporaine. De même, Gaspard Ulliel (dont la performance m’avait bluffée dans Juste la fin du monde de Xavier Dolan) ne parvient pas à donner de l’épaisseur à son personnage qui apparaît simplement comme un parfait c****** opportuniste et sans scrupule.
Vous trouverez la bande d’annonce du film ICI.
Ysé Massot
Infos Pratiques
Types d'évènement : Cinéma, Film