SO36 - Une salle mythique au coeur de Kreuzberg

Situé au 190 de l’Oranienstraße, le SO36 est une salle de concert ouverte depuis 1978. Elle tire son nom du code postal historiquement utilisé dans le quartier.

Un lieu chargé d’histoire

Si le SO36 ne prit ses fonctions de club qu’en 1978, l’endroit existe depuis 1861. Il abritait alors un biergarten avant de devenir un cinéma dans les années 1930, le Kino am Heinrichplatz. La seconde guerre mondiale verra la fermeture du SO36. Par la suite, la construction du mur sonnera le glas de sa brève réouverture en 1951.

Entre la fin des années 60 et les années 70, on utilise le local comme atelier puis comme supermarché. Il rouvre enfin ses portes en 1978 pour accueillir des groupes légendaires de la scène New Wave et Punk comme les Dead Kennedys, David Bowie ou Iggy Pop.

SO36 pour tous et pour toutes

Bastion de la contre-culture berlinoise, la programmation du SO36 s’est toutefois diversifiée avec les années. Il invite aujourd’hui des artistes venus de tous les horizons. Il propose aussi des soirées à thème et même un marché aux puces nocturne.

Soirées résidentes à thème

Le SO36 accueille notamment l’Electric Ballroom, l’une des plus anciennes soirées techno de la capitale allemande. Le Café Fatal, est un rendez-vous dominical qui commence par un cours de danse de salon d’une heure. Il laisse ensuite les platines à des DJs de Samba, Rhumba, Rock, Pop et Schlager.

Le club organise chaque mois les soirées orientales gays et lesbiennes Gayhane. Celles-ci ont eu un impact majeur sur la scène gay et lesbienne turque. Les organisateurs collaborent également avec des ONG politiques, sociales ou LGBT très présentes dans l’aide aux exilés et dans l’intégration des étrangers en Allemagne.

La programmation complète du SO36

Vous l’aurez compris, la programmation du SO36 est aussi diverse que variée et conviendra à tous les horizons musicaux, que vous soyez fan de punk, de pop ou de danse du ventre !

Retrouvez le programme complet du SO36 et réservez vos places grâce à la billetterie en ligne.

Lou Antonoff