Kader Attia: un artiste face à la mémoire coloniale

© Kader Attia, 2013.

Repair. 5 acts au KW Institute for Contemporary Art est la première exposition personnelle de l’artiste franco-algérien Kader Attia en Allemagne.

Kader Attia (né en 1970 à Dugny) travaille autour des notions d’identité et de différence, du déracinement, et des relations complexes entre Orient et Occident. Son œuvre explore de manière symbolique les tensions, les traumatismes et les peurs qui y sont liés.
Pour le KW, il a développé une dramaturgie en 5 actes qui emmène le visiteur dans un labyrinthe de masques, de livres, magazines occidentaux, de sculptures africaines contemporaines de « Gueules cassées » à la manière d’un cabinet de curiosités. Comme présentée à la Documenta (13) de Kassel, sa recherche examine les processus de ré-appropriation et tente de donner une définition artistique et multiculturelle de la blessure et de la cicatrice.
Chacun des cinq actes éclaire le topo de «réparation» d’un point de vue différent, de sorte que l’image globale de la notion de «réparation» d’Attia se dévoile lorsque le parcours, action après action, est achevé.

Le projet comprend un vaste programme avec des discussions, des conférences, des ateliers, des projections et des spectacles qui traitent de la façon dont l’Europe traite avec sa propre histoire coloniale et de ses politiques d’immigration actuelles.

Commissaire d’exposition : Ellen Blumenstein.

 

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