L’Ephémère : magasin de mode française à Charlottenburg et Mitte

© Nicolas Donner

« C’est tout bête et bien sûr un peu superficiel, mais c’est important de se sentir bien dans ses vêtements, de se trouver jolie et spéciale », énonce Emilie Nowotny. Petite fille, elle regardait avec des grands yeux plein d’incompréhension son père vendre des vis et des mèches de perceuses. « Je ne comprenais pas le plaisir qu’il y prenait. Je me disais qu’il y avait plus rigolo à faire dans la vie ! » Elle se décide alors pour la mode et bien lui en a pris : elle tient désormais quatre magasins en Allemagne, dont deux à Berlin après Hambourg et Cologne…

Carte blanche dispensée à la femme…

La boutique L’Ephémère de Charlottenburg est située tout près de Savigny Platz. La marque française Sessùn y est bien représentée mais aussi d’autres marques telles que Petite Mendigote, Marie Sixtine, Veja, titlee, Waiting for the sun, Virginie Monroe ou encore Létol. « Cette dernière marque essaye même de remettre au goût du jour des anciennes techniques de production, ce qui fait aussi baisser le coût environnemental », expose Emilie. Robes, pantalons, mailles, chaussures, châles, bijoux ; il y a de tout pour s’apprêter de la tête aux pieds, avec des prix qui se situent dans le milieu de gamme – robes entre 79€ et 189 € (en soie), mailles entre 50€ et 130€.

éphémère
© Nicolas Donner

Le magasin est volontairement épuré et laisse aux clientes la liberté de se convaincre des parures essayées, au calme et devant les miroirs à l’arrière. Emilie Nowotny tient d’ailleurs à respecter ce « laisser-aller », cette carte blanche dispensée à la femme. « Si les fringues doivent être un stress, où va-t-on ! Notre but est de conseiller de manière la plus honnête possible. Cela arrive que la cliente n’achète rien. Parfois, elle ressort les mains vides en nous disant qu’elle a passé une heure géniale. Et parfois, elle trouve juste ce qui lui fallait et c’est un vrai plaisir de voir l’assurance qu’un vêtement bien porté peut donner. On n’est parfois pas loin de l’histoire du petit canard qui ressort grand cygne… »

 

Nicolas Donner

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