L’expatriation, de nombreux enjeux, de nouveaux défis, bref, toute une histoire… Expat Value a mené une enquête sur le sujet en 2015, notamment sur l’expatriation en couple. C’est une grande première tout en étant d’actualité.
- Comment aborder sereinement son expatriation ?
- Quelles sont les principales difficultés de l’expatriation ?
- Comment mener de front sa carrière ?
Voilà les questions primordiales que peuvent se poser les couples ayant des envies de mobilité géographique.
Les véritables « risques » peuvent impacter sur deux points essentiels : la viabilité du couple et la carrière professionnelle du conjoint accompagnateur. Les différents témoignages recueillis auprès d’un échantillon de la population vous serviront à préparer votre intégration dans votre futur pays d’accueil.
Le couple et l’expatriation
Suivre son (sa) conjoint(e) à l’étranger… Il semblerait que la décision soit dans la plupart des cas prise d’un commun accord et en toute confiance (67% des couples).
Comment gérer au sein du couple une expatriation ?
Réussir sa vie de couple tout en vivant ailleurs, voici un sujet délicat surtout pour celui/celle qui se pose comme un(e) simple accompagnateur(rice).
Dans le grand défi de la recherche d’emploi d’ailleurs, les couples ne sont pas sur le même pied d’égalité. Ceux avec enfants mettent la maison, la famille et la stabilité en haut de leur priorité, tandis que ceux sans n’ont pas à prendre en compte ces « contraintes ».
A leur retour d’expatriation, la majorité des couples (80%) ressentent un renforcement de leurs liens grâce à cette expérience vécue ensemble. Mais du point de vue professionnel, l’orientation n’est pas toujours positive pour leur carrière.
La carrière des conjoints expatriés
Celle (91% des accompagnateurs sont des accompagnatrices), qui suit veut tout de même travailler et ne pas perdre ses acquis professionnels, en invoquant la valorisation de ses diplômes et compétences.
La motivation principale à l’expatriation se base surtout sur une envie d’accomplissement personnel (pour son propre CV ou un projet) plus que pour des raisons financières (seulement 11%).
Bon nombre de difficultés (près de 60%) viennent s’interposer à cette recherche élaborée de travail. Cette dernière aboutit tout de même pour 80% des concernés grâce à la force d’un réseau … le plus difficile étant d’y entrer. Et pour celles qui ont trouvé, le poste se présente comme peu valorisant (en termes de niveau hiérarchique, de la dimension du poste et de salaire).
L’accompagnement à la recherche d’emploi demeure inexistant (6%), au détriment d’un renforcement de son réseau local qui serait plutôt à privilégier. 50% de ceux qui ont cherché et décroché un travail l’ont eu en poste local. Par ailleurs, il aurait été démontré que les personnes appartenant aux secteurs de l’éducation, de la santé et de la finance, trouvent plus facilement du travail que les autres.
À la fin de cette expérience commune, les conjoints accompagnateurs tirent une conclusion peu satisfaisante pour leur carrière puisqu’ils sont presque 70 % à se retrouver quelque peu « lésés » : poste inadapté, atypie du profil et mauvaise adhérence au réseau.
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H.T.
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