Venez faire les clowns avec Karakuli !

© Karakuli

Berlin est surprenante et généreuse. Elle n’est pas du genre à fermer ses portes aux artistes ou bien à jouer la prétentieuse. En encourageant les plus jeunes à se découvrir une passion pour une activité artistique ou bien simplement se divertir, je suis toujours surpris de constater l’engouement que la ville suscite. À Neukölln, ce sont Clément Giraud et Anthony Minguy qui me reçoivent pour le dernier cours de Karakuli de l’année. Dans un petit gymnase bien aménagé, cette association de cirque prépare ses numéros en secret. Me faisant passer pour le directeur du cirque, les mini clowns n’avaient en aucun cas la pression. De façon naturelle, ils m’ont montré de quoi ils étaient capables.

Trapèze, domptage  : Karakuli assure !

J’aurais dû m’en douter ! Comme c’est le cas pour le dernier jour d’école, l’excitation des bambins est au rendez-vous ! Ils courent dans tous les sens, et difficile de se mettre dans le bain dès le début de la séance. Et puisque c’est le dernier cours on se lâche ! Clément et Anthony proposent donc aux jeunes de se déguiser, histoire de faire les mariolles jusqu’au bout. Puis, au cours d’une ronde ils répartissent les ateliers, certains décident de commencer par le trapèze tandis que d’autres moins tentés par l’activité en hauteur optent pour des acrobaties, la boule ou encore un numéro de domptage. Un petit temps de préparation de la séance a lieu durant lequel, Anthony prépare les tatamis alors que Clément s’échauffe lors d’étirements avec les petits. Au trapèze, c’est Clément qui prend les commandes tandis qu’Anthony gère le reste du groupe sur les cerceaux. Dès le départ, je peux voir l’implication de Clément juste à la droite du trapèze. Grâce à ses encouragements, et ses consignes : le numéro est garantie ! Mais pour s’en assurer, Clément commence par demander la figure que l’enfant cherche à reproduire. C’est la célébration qui clôture la prouesse aérienne, Emilio lui brandit son écharpe de l’équipe de France de football pour encourager les bleus !

De l’autre côté de la pièce, Anthony encadre les numéros de cerceaux. je peux l’apercevoir donnant des conseils  auprès d’un petit cherchant à monter les échasses. Le directeur du cirque que je suis, a ensuite le privilège d’assister à un numéro de domptage entre une dresseuse parfaitement vêtue du rouge et bleu et son petit tigre déguisé. Pirouettes, roulades et tapes fessées s’enchainent devant mes yeux pour mon plus grand amusement ! Pour le prochain exercice, c’est Emilio qui annonce les consignes. Avec le jeu du clown, les petits travaillent sur la rapidité et la coordination, jeu autour duquel les jeunes doivent se déplacer d’un cerceau à un autre sans se faire toucher par la personne au milieu. Enfin c’est un petit foot qui vient achever le groupe pour se dire au revoir et à l’année prochaine !

V.L.

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