Tala Who ? Quoi vous ne la connaissez pas encore ?!

© Tala Who

Cheveux courts cachés sous son chapeau volumineux, la tête bien relevée avec son air faussement hautain. Tala est en réalité une vraie crème, pas du tout arrogante mais hyper attachante. Cette jeune femme originaire de Hayingen et diplômée de l’université d’arts appliquées de Pforzheim va vous refaire la face. Mais sur le papier, parce qu’elle possède un vrai talent. Tala Who est designer de mode à Berlin, s’amusant à customiser les tendances avec son style et ses illustrations. Elle aime le goût du challenge d’où le crayon bic. Sinon, c’est trop facile de prendre une gomme et d’effacer selon elle. Si la trace est ratée, elle doit recommencer depuis le début, ambitieuse non ?

© Tala Who
© Tala Who

Vous n’avez pas tout vu sur elle

Modeste, et à quel point ! C’est sur sa page Facebook que je peux apprendre que Tala a été repérée par Vogue Italie en 2014, pour présenter son travail de mode en tant qu’artiste novice internationale. Elle a également reçu La Biosthétique prix de Style Français.  Alors du coup, je me permets de lui demander ses illustrations afin de voir ça de plus près. Et là, c’est une belle paire de baffes que je me prends. Non pas, par ce que je lui ai demandé mais parce que je suis frappé par son travail. Des visages d’hommes et femmes dessinées à la main, avec à chaque fois une déclinaison du portrait en 2 versions. La première est dessinée à la main avec son crayon, c’est là qu’elle peut y ajouter des traits ainsi que les contours. La seconde, est la continuité du premier modèle mais avec l’ajout de fonds et des couleurs sur Photoshop. Tala explique qu’elle n’aime pas catégoriser les personnes, d’où les visages blancs. Sa source d’inspiration ? Son quotidien, enfin c’est ce que j’imagine en observant les « today » qu’elle insère sur chaque photo de son Instagram. Ou bien, le moment comme elle l’explique bien. Si, elle se sent bien et inspirée elle dégaine le stylo.

Son entourage également est source d’inspiration comme son ami réfugié donnant naissance à « The Art of being a BadBoy. » Une œuvre dans laquelle elle s’émeut du contexte actuel des réfugiés et fait le constat d’une société dure. Mais ne vous méprenez pas sur les fréquentations de Tala, ce garçon est quelqu’un de bien.

V.L.

Laisser un commentaire