Der Sache Wegen : magasin en vrac à Prenzlauer Berg

© Johanna Cincinatis

Ouvert il y a déjà plus de six mois, il est passé quasiment inaperçu. Pourtant, le nouveau magasin en vrac de Prenzlauer Berg, Der Sache wegen, n’a rien à envier aux autres boutiques bio de Prenzlauer Berg. Sur la Lychener Strasse, au numéro 47, on trouve bien plus qu’ailleurs, ou plutôt bien moins. Telle est la valeur ajoutée.

C’est Sima et Christiane qui ont eu l’idée de créer ce magasin en vrac pour en finir avec plusieurs concepts et réalités qui les dérangeaient. Du greenwashing à l’abondance de plastique, en passant par les conditions de production douteuses de certaines chaînes bio, elles ont voulu revenir à l’essentiel. Ainsi, leur commerce ne fait pas uniquement la part belle aux emballages. Il s’agit aussi de produits bio, non-testés sur les animaux, issus du commerce équitable et de productions locales.

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Comment ça marche ?

Le concept est ultra simple. Il suffit de venir avec de vieux bocaux (ou de s’en procurer sur place, elles recyclent aussi évidemment). Une fois passés par la balance, ils sont étiquetés et prêts à faire peau neuve. En outre, Der Sache Wegen ne s’attache pas uniquement à l’alimentation. On y trouve des lessives bio, du dentifrice, du savon et du shampooing mais aussi des huiles de moteur et autres appareils électriques.

L’objectif consiste aussi à réduire le temps passé à faire ses courses. Nul besoin de d’arpenter des kilomètres de rayons pour comparer quarante sortes de pâtes différentes. Ici il y en a quatre, et c’est suffisant. Entre les bonbons, les thés et le chocolat, pas de place pour la frustration. Le but de Sima et Christiane n’étant pas de faire des consommateurs des herbivores déprimés.

Malheureusement, les magasins en vrac sont encore peu nombreux à Berlin. Pour cause : les petits commerçants ont bien du mal à se procurer certains produits sans emballage plastique auprès du fournisseur. Riz, céréales et graines sont livrés dans des sacs en papier mais le chocolat et les pâtes restent un casse-tête. 

Johanna Cincinatis

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