Développé par Immobilienscout24 sur la base d’un deux pièces de 70 mètres carrés, ce plan de métro un peu spécial indique les loyers moyens en fonction des stations.
Sans surprise, les prix moins élevés se localisent hors du Ring, la boucle ferroviaire de 36 kilomètres qui entoure la ville. Par exemple, les prix chutent de 160 euros à Lichtenberg à seulement deux arrêts de la célèbre Warschauer Straße.
À l’Ouest rien de nouveau
La ville reste divisée par un mur imaginaire, ainsi les loyers les plus bas se trouvent à l’Est : autour de 470 euros à Kienberg (Marzahn-Hellersdorf) et de 483 euros à Biesdorf.
À l’Ouest, les options les moins chères se situent à Stresow (483 euros) et Spandau (504 euros). Tandis qu’en dehors du Ring, la station la plus onéreuse est Dahlem-Dorf avec des surfaces qui avoisinent les 1063 euros. L’ultra-centre reste évidemment hors de prix avec des loyers entre 700 et 1000 euros.
Cartographie des loyers européens
L’initiative s’est développée dans plusieurs villes d’Europe notamment à Paris où les agences StreetPress et Rentswatch ont mis en ligne une carte similaire. Une manière de mettre en lumière la flambée des loyers en métropole et de souligner leurs disparités. Mais aussi, éventuellement, de revoir votre loyer à la baisse avec votre propriétaire grâce à Wenigermiete. Cet outil en ligne permet en effet de déterminer combien vous devriez réellement payer. De nombreuses manifestations ont été organisées contre la Miete Wahnsinn, la « folie des loyers. » Elles ont eu gain de cause puisque la mairie de Berlin a voté un gel des loyers de 5 ans en juin dernier. Paris perd quant à elle 12 000 habitants chaque année, au profit de la banlieue ou de la province. Rien d’étonnant avec des prix qui descendent rarement au dessous de 1000 euros pour un 35 mètres carrés.
Lou Antonoff