La boutique Soul Objects fait le coin entre la Prenzlauer Allee et la Raabestraße et elle y a posé ses valises il y a quatre ans. Ce qui la distingue des autres concept stores ? De la tapisserie rayée et multicolore, des collages pop-art, un vendeur incarnant Berlin à lui tout seul. On ne sait pas très bien si on se trouve dans une boutique, un musée ou un antiquaire, et c’est justement l’objectif ici.
Soul Objects, c’est un magasin de quoi ?
Soul Objects vend des parfums, des pantoufles, des spiritueux et des savons, entre autres objets. On y trouve aussi des bijoux, des meubles, des vêtements pour bébé et des posters. Mais il faut aller au-delà du matériel, car ce que Kornelius souhaite transmettre, avant tout, ce sont des valeurs. Ici les objets sont dotés d’une âme. Et du coup l’enseigne prend tout son sens.
Kornelius a fondé ce commerce il y a quatre ans avec deux de ses amis. Avant ça, il était vendeur, et encore avant ça, coureur de Formule 1. Pour lui, la dichotomie vie professionnelle/vie privée n’existe pas. Sa boutique c’est sa passion, bien plus qu’un commerce. C’est un endroit où il espère pouvoir inspirer et séduire clients et passants.
Ici, du caoutchouc de pneu de vélo et des tentures recyclés en pantoufles. Là, des cartes postales uniques où l’on distingue des personnalités politiques et culturelles, comme le Che, Marilyn ou encore Elvis. Kornelius me montre un marque-page où j’aperçois Willy Brandt (premier chancelier socialiste allemand et Prix Nobel de la Paix) discutant avec Konrad Adenauer, premier chancelier d’Allemagne de l’Ouest et accessoirement… son arrière-grand-père.
Les produits sont tous, sans exception, bios et/ou issus du commerce équitable : des coopératives péruviennes en passant par des productions locales allemandes, tout se tient. Kornelius espère que ceux qui entrent dans son magasin en ressortent plus riches, même s’ils viennent d’y dépenser leurs sous.
Mais, une chose est sûre, pour découvrir tous les objets en vente chez Soul Objects, il vous faudra sans doute autant de temps que pour admirer les tatouages de son gérant.
Johanna Cincinatis
Infos Pratiques
Prenzlauer Berg
€€€ - Nous ne savons pas si la carte est acceptée